mercredi 20 octobre 2010

FIN DE SIECLE

intelligence artificielle
par la fenêtre du salon
je vois la zone industrielle
plus loin darty et décathlon
.
l’amour a les genoux qui plissent
depuis longtemps nous nous taisons
plus de complots plus de complices
les gens font quoi dans les maisons
.
enfant je détestais décembre
le miel et les robes de chambre
je voudrais n’être maintenant
.
que le jouet du vent qui souffle
je nage un peu dans mes pantoufles
c’est ridicule et fascinant
Gaston Vieujeux

3 commentaires:

  1. SIECLES SANS FAIM

    La grisaille enlumine le paysage
    Au loin les fumées des usines
    Seul l'argent règne
    Dans le tempo des machines à sou

    Les soeurs de la miséricorde
    Plombent de leurs riffs d'acier
    Les missions espagnoles
    Sans une trace de venin

    Pourtant un carillon tonne
    Dans un sourire obsidien
    Qui se réverbère en apnée
    Sur un surf électrique

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  2. Merci pour votre poème qui a ce superbe mérite de rendre le talent de Gaston Vieujeux encore plus éclatant !

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  3. UN BRIN DE LECTURE

    Le talent éclatant
    C'est comme le pseudo
    Un jeu qui ne trompe personne

    Le talent éclatant
    On le trouve où on veut
    A Praz sur Arly comme ailleurs

    Il soutient l'échange
    Sans sourciller outre mesure
    En jouant l'overdrive
    Sur une portée décalée

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