mardi 24 août 2010

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Tout juste paru aux éditions du Petit Pavé .
CHAIR FRAICHE
de Maurice Drack (1834-1897)
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édition établie et présentée par Stéphane Beau
4ème de couverture :
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Un roman policier écrit au début du XXe siècle par Maurice Drack (1834-1897), auteur méconnu, pourtant précurseur de Maurice Leblanc ou de Gaston Leroux, et qui nous offre ici un roman d'aventure imaginatif et généreux qui ravira tous les amateurs du genre.Une belle comtesse aveugle menacée par une marâtre sans scrupules, de mystérieux enlèvements, de « jeunes égarées » aussi sensuelles que dangereuses, une association de malfaiteurs, une confrérie de bienfaiteurs, des tziganes, des cartomanciennes, des comptables véreux ; mais aussi de l'amour, du poison, de l'érotisme, des bagarres au couteau, des prélats lubriques, des courtisanes au grand cœur, des masques, une visite gratuite des rues de Paris...
Et ce n'est là qu'un bref et très incomplet aperçu de ce qui attend le lecteur qui aura la très bonne idée de se plonger dans ce livre !
Lien vers la préface : ICI

jeudi 19 août 2010

QUESTIONS A TITRES : BERTRAND REDONNET

Neuf questions à titres

Réponses de Bertrand Redonnet

°°°

1 – Quelle est ta réaction quand, au creux de la vague, on s’évertue à te persuader que la plage n’est plus très loin, hein ?

Je ne sais pas nager…Je n’ai jamais su nager…La plage, quand j’étais p’tit, je l‘ai crue sous les pavés…Mais sous les pavés, il y avait d’autres pavés…Ou alors, on n’a pas creusé assez longtemps, ou assez profond…Depuis, on est toujours dans le creux d’une vague…Alors je me dis que la plage, ça doit être un peu comme une sorte de religion. Un truc qui fait patienter les gens à genoux.

2 – Que le dictateur en appelle toujours au suffrage universel te semble-t-il une raison suffisante pour abandonner la démocratie à l’eau de rose de l’Idéal ?

Non point. Ça me donnerait plutôt envie de pendre le dictateur avec les couilles des démocrates. Tu vois comme mon idéal (mon fantasme, oui, si tu veux) ne sent pas trop l’eau de rose…

3 – La haine de « l’ennemi » n’est-elle pas, parfois, plus délectable que l’amour du prochain ?

Toujours. Mais faut pas le répéter aux autres : Ils ne voudraient plus être mes ennemis.

4 Qui gagnera le combat pour l’individu ?

L'allégresse du combat lui-même.

5 – Qu’as-tu appris à l’école du réel ?

Un goût certain des utopies

6 – Rien que de la viande ou une fille perdue ?

Là, j’comprends pas trop. Doit me manquer des références

7 Penses-tu que si la vie était poétique, on pourrait se passer de poésie ?

Sans aucun doute

8 D’après toi, laisserons-nous quelques traces ou serons-nous comme des ombres sur la terre ?

Nous laisserons les étrons de notre insignifiance

9 – Quel titre donnerais-tu à ton existence ? (Le voyageur et son ombre, Une saison en enfer, Les mauvais coups et L’amour de la vie sont déjà pris…)

La solitude du coureur de fond. Avec ou sans la contrepèterie.

samedi 14 août 2010

QUESTIONS A TITRES : STEPHANE BEAU

Neuf questions à titres

Réponses de Stéphane Beau

°°°

1 – Quelle est ta réaction quand, au creux de la vague, on s’évertue à te persuader que la plage n’est plus très loin, hein ?

Dans tous les domaines de mon existence, ma philosophie reste la même : je me soucie plus du prochain pas que je dois faire que la distance qu’il me reste à parcourir.

2 – Que le dictateur en appelle toujours au suffrage universel te semble-t-il une raison suffisante pour abandonner la démocratie à l’eau de rose de l’Idéal ?

L’opposition Démocratie/Dictature ne veut rien dire… Il n’y a pas de différence de nature… Juste une différence de degré et de méthode… C’est comme pour le suicide : on peut choisir la méthode forte (une balle dans la tête) ou lente (l’alcool), mais sur le fond la logique reste la même.

3 – La haine de « l’ennemi » n’est-elle pas, parfois, plus délectable que l’amour du prochain ?

Non… cette glorification de l’ennemi est ridicule. C’est du romantisme de bazar. Cette question n'a pas plus de sens que si on me demandait si je préférais manger une bonne glace ou avoir des hémorroïdes…

4 Qui gagnera le combat pour l’individu ?

La masse… L’individu n’a jamais gagné et l’histoire ne plaide pas en sa faveur…

5 – Qu’as-tu appris à l’école du réel ?

L’école du réel est une école particulière puisqu’elle n’ouvre jamais ses portes et que ses élèves n’arrivent à en voir l’intérieur qu’en collant leur nez sur les fenêtres… L’école du réel nous apprend donc que la seule école possible… c’est l’école buissonnière…

6 – Rien que de la viande ou une fille perdue ?

Bof… Je ne suis pas un amateur d’emmerdements… Donc la fille perdue, très peu pour moi… Après, de la viande… Pourquoi pas… avec des frites…

7 Penses-tu que si la vie était poétique, on pourrait se passer de poésie ?

Mais la vie est poétique… largement plus, en tout cas, que les œuvres d’un bon paquet de poètes !

8 D’après toi, laisserons-nous quelques traces ou serons-nous comme des ombres sur la terre ?

Je n’en sais rien et je m’en fous… J’ai déjà assez de mal comme ça à m’accommoder de mon ombre et à suivre mes propres traces de mon vivant… Après, ce ne sera plus mon problème.

9 Quel titre donnerais-tu à ton existence ? (Le voyageur et son ombre, Une saison en enfer, Les mauvais coups et L’amour de la vie sont déjà pris…)

Zéro de conduite.

samedi 7 août 2010

QUESTIONS A TITRES : THOMAS VINAU

Neuf questions à titres

Réponses de Thomas Vinau

°°°

1 - Quelle est ta réaction quand, au creux de la vague, on s’évertue à te persuader que la plage n’est plus très loin, hein ?

Dos crawlé… pour relativiser la taille du ciel

2 - Que le dictateur en appelle toujours au suffrage universel te semble-t-il une raison suffisante pour abandonner la démocratie à l’eau de rose de l’Idéal ?

Non. Faut le comprendre, s’il en appelait à l’extermination et à l’exploitation absolue, il aurait moins de chance de faire son trou. De toute façon, il fera le nôtre. Suffit de se désinfecter les oreilles.

3 – La haine de « l’ennemi » n’est-elle pas, parfois, plus délectable que l’amour du prochain ?

Si, mais moins durable… C’est comme choisir entre amphétamine et caféine, à la longue, le second passe mieux.

4 - Qui gagnera le combat pour l’individu ?

Le groupe…

5 - Qu’as-tu appris à l’école du réel ?

Qu’il faut accepter de devenir pour commencer à être… putain, là j’ai tout donné !

6 - Rien que de la viande ou une fille perdue ?

La viande n’a pas le goût de la sueur et des larmes d’une fille perdue

7 - Penses-tu que si la vie était poétique, on pourrait se passer de poésie ?

On ne s’en passerait pas. On la respirerait. On la boirait. On la chierait. On construirait des maisons avec. On se laverait les dents avec. On y ferait cuire notre nourriture. Et puis un jour un type s’en servirait contre un autre. Nous pourrions alors commencer à poétiquement tous nous détruire la gueule.

8 – D’après toi, laisserons-nous quelques traces ou serons-nous comme des ombres sur la terre ?

Comme des traces de doigts sur les vitres…

9 - Quel titre donnerais-tu à ton existence ? (Le voyageur et son ombre, Une saison en enfer, Les mauvais coups et L’amour de la vie sont déjà pris…)

La vache et le prisonnier…