lundi 8 novembre 2010

MILITANT

Le dos bien droit dans mon fauteuil

Je te salue toi militant

Qui va te faire casser la gueule

Dans la rue par n’importe quel temps

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N’importe quel temps…

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Je te rencontre tu me pardonnes

Uniquement via le vingt heures

Quand les médias bien à la botte

Minimisent ton baroud d’honneur

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Baroud d’honneur…

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Quand Pujadas te somme en somme

De faire ton mea culpa

Pour avoir cassé du matos

A la barbe des Dupont Lajoie

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Dupont Lajoie…

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C’est sans doute un peu trop facile

De te laisser monter au front

Face aux sarcasmes des imbéciles

Aux nerfs de bœuf des bas du Front

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Des bas du Front…

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Tout le monde n’a pas camarade

Le courage de Pierre Overney

L’abnégation de Pierre Goldman

Pour accepter de prendre des pierres

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Prendre des pierres…

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Aussi bien droit dans mon fauteuil

Je te rencontre tu me pardonnes

Uniquement via le vingt heures

Quand les médias rappellent la norme

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Rappellent la norme…

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Que tu deviens et c’est justice

L’objet de la honte et l’opprobre

Pour avoir dit que l’injustice

C’est bizarre s’arrête à la porte

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S’arrête à la porte…

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De tous ceux qui dans leur confort

Votent ces lois que tu contestes

En dernier redresseur de torts

Poing tendu face aux CRS

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Aux CRS…

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Philippe Ayraud

1 commentaire:

  1. UN SOUCIANT

    Le dos bien droit dans mon fauteuil
    Je ne salue que le beau temps
    Même s'il se casse la gueule
    Dans la rue d'aucun temps

    Plus aucun temps

    Je me rend compte et me pardonne
    Sans me soucier des heures
    Sans un média sous ma botte
    Pour m'inoculer du casse-croûte enjôleur

    Du casse-croûte enjôleur

    Personne ne sonne les sommes
    Pas besoin de mea culpa
    Pour sortir du sommeil utile
    Que les boeufs gravent sur le front

    Grave au fond

    Tout le monde est un camarade
    Surtout les otages morts-nés
    Quand tu le chantes man
    Au lieu de balancer des pierres

    Balancer des pierres

    Aussi bien droit dans mon fauteuil
    Je te rencontre et te pardonne
    Toi qui crois dans les heures
    Que t'imposent tes normes

    S'imposent les normes

    Quand tu deviens ce n'est qu'injustice
    Honte sans objet plein d'oppobre
    Pour croire que la justice
    Suinte encore sous ta porte

    Suinte sous ta porte

    De tous ces toits du confort
    Tu votes ces lois sans contexte
    Autre que la vision de ton tort
    Dans le désert de ta messe

    A la messe

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