mardi 7 décembre 2010

LE PARTI DE LA FAINEANTISE # 2

(…suite et fin du 1er décembre 2010)

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Nous ne sommes peut-être pas loin de toucher là à un des nerfs de la guerre actuelle, un ressort illusoire dont tout un chacun, avec plus ou moins d’ornières ou de fatalisme, tire consolation provisoire, répit compensatoire et juste souffrance, ou au contraire motif à rébellion et matière à penser, quand on ne passe pas incessamment de l’un à l’autre, sans pouvoir déterminer où se trouve le vrai. Et il convient d’écouter attentivement la représentation que cette partition morale (fainéantise/travail) donne en nous : elle orchestre trop largement notre existence pour que nous l’ignorions.

Cet examen réclame néanmoins un certain sang froid, tant il est aujourd’hui devenu périlleux de distinguer ouvertement travail et subsistance : d’un prétendu besoin naturel de travail on fait désormais dépendre notre subsistance, selon une nécessité qu’il serait indigne d’ignorer, voire inhumain, et si on n’y prend garde, on a tôt fait de remettre en cause son identité humaine, de voir dans son inconsistance morale la cause de sa déveine et de prendre en responsabilité jusqu’aux mécanismes d’exclusion eux-même. Tout encourage, sinon à ne pas penser, du moins à taire des arguments qui ne seront pas entendus.[1] Or, à regarder les choses d’un peu plus près, travail et subsistance nous sembleraient plutôt antinomiques. Celui qui assume pleinement, au jour le jour, la subsistance comme une nécessité, dans le dénuement ou l’opulence, perd peu de temps à penser au travail, si ce n’est pour se féliciter d’en être soulagé. A l’inverse, un(e) travailleur (se), si précaire que soit sa situation, vit au moins le confort (même fort modeste et grotesquement provisoire) de ne plus avoir à éprouver la subsistance comme une nécessité. Et écartons le fait que l’oseille soit désormais d’un profit de plus en plus maigre, non pas simplement quant au bonheur, comme nous en avertit le proverbe, mais tout bonnement quant à la survie matérielle, de crainte de traiter à notre tour comme graine avariée la crapulerie, l’escroquerie, la débrouille plus ou moins légale, l’importance démesurée de la naissance comme de son terrain sociologique, qui ne sont là encore que les effets collatéraux de la guerre actuelle, de simples arborescences ou turgescences morales. Et oublions même un instant la peur sans fonds ni remède qui huile notre système; sans fondement raisonnable parce que le besoin de sécurité qui motive la volonté de travailler est souvent déçu aussi durement que l’ambition de se passer du salariat pour vivre ; ni remède viable parce qu’il n’apparaît pas moins risqué aujourd’hui de se contraindre au travail qu’il ne l’est de s’y soustraire. Et admettons encore, au contraire, que l’homme soit bien un animal économique et social, qu’il soit dans sa nature de grimper à l’échelle des valeurs laborieuses et qu’à peine délogé de la précarité salariale il n’ait de cesse d’y reprendre son ascension. Nous le verrons pourtant, le plus souvent, interrompre son effort dès qu’il aura assouvi son impulsion cinétique et défendre farouchement sa position contre quiconque entendrait le contraindre à réitérer cet effort. Le plus souvent encore, s’il continue de grimper, ce sera, même à tort, pour se prémunir contre de si néfastes rencontres, et rien ne peut alors l’entraver davantage que la nécessité de subsister. Nombre de chutes interviennent suite à des soucis d’ordre affectif ou matériel, d’apparence inoffensive, mais dont l’irruption seule peut commencer de déséquilibrer le quidam et à force impératifs de subsistance, sous la pression de contingences privées, finir de le désarçonner et provoquer sa chute. Inversement, l’inactif, s’il reste ouvert aux opportunités que les collusions d’intérêt du travail peuvent lui offrir, devra se garder d’un arrivisme excessif s’il veut demeurer en mesure d’en profiter, et rester au contraire concentré sur lui-même, maintenir en éveil sa sensibilité, la créativité qu’il développe dans l’inaction, préserver soigneusement la santé mentale et physique qui lui permettra, à l’instant propice, de saisir l’occasion. On peut convenir que l’inertie, la persistance dans le mouvement social du travail, et l’éveil, la nécessité de subsister, de se conserver, soi et sa santé, coexistent et se motivent l’une l’autre avec plus ou moins de bonheur, et admettre sans difficulté majeure que là réside la condition d’un certaine insouciance. Mais à l’évidence la sclérose de la première et la vitalité de la seconde sont dans cet équilibre fragile comme deux sœurs ennemies en lutte perpétuelle en chacun de nous, au gré ou à l’insu de circonstances plus ou moins maîtrisables. En tous les cas, nulle part on ne trouvera de stricte équivalence entre incapacité de se passer du travail et nécessité de subsister, du moins nulle part ailleurs que dans un esprit néo-darwinien concevant le travail comme un mode d’adaptation au monde et les travailleurs comme une espèce dont on s’est fait un destin collectif de retarder l’extinction.

Mais nos observations quotidiennes auront beau débouter sans appel possible la conviction intime d’une « nature humaine travailleuse », parfois même par le ridicule le plus abominable ou l’atrocité la plus crasse, en démontrant par exemple le caractère proprement homicide que revêt le salariat dans nos couches sociales les plus diverses, ou en jaugeant très précisément l’aliénation animale inoculée par nos impayables industries dans les pays en voie d’extinction ou au contraire en phase d’extension exponentielle, ces illustrations innombrables n’empêcheront nullement ce qu’on pourrait appeler l’argument paléontologiste d’agir sur nous comme sur des rats de laboratoire. Le paléontologue, on le sait, date de plus en plus précisément la naissance de l’homme moderne par l’apparition sur terre de l’outil manufacturé, et dans notre inconscient collectif, singulièrement sollicité ces temps-ci, le travailleur actuel vient en droite ligne de ce premier homme qui se serait un jour toqué d’en baver pour améliorer son quotidien. Notre imaginaire grégaire n’habille peut-être pas le premier homme d’un bleu de chauffe, mais pour le moins d’une délicatesse morale suffisante pour nettoyer les carcasses abandonnées alentour par quelque carnassier préhistorique et en accommoder les restes de cuissons aromatiques, en fin gourmet, en charognard délicat et consciencieux. On ne place jamais très loin des braises de son foyer une toque en peau de Néandertalien, on le voit chauffer à blanc le fournil de l’évolution animale et offrir son premier barreau à la roue du Progrès.

On remarquera au passage que les Néandertaliens ont eux aussi considérablement développé leur outillage et se sont également organisés par foyers, nourrissant ce qu’on pourrait appeler un commencement de vie industrieuse et sociale, (mais également esthétique et cultuelle), et qu’ils n’en ont pas moins disparu, alors qu’ils évoluaient, parallèlement aux homo sapiens, vers une forme d’animalité supérieure. On devrait en toute logique repérer chez le Néandertalien la fibre travailleuse dont on fait le propre de l’homo sapiens, et en conclure au moins qu’elle ne lui a pas suffi pour se perpétuer jusque nous. Mais laissons encore cela, une somme infinie d’arguments réalistes resterait inefficiente sur une illusion qu’on nourrit soi-même, ils agissent tout au plus comme des contradictions naturelles, des incohérences humaines qu’on oublie très vite avec soi-même. Il faut encore adopter le point de vue dominant, celui du travail, et utiliser cette même raison pratique, industrieuse, qu’on reconnaît au premier homme, faculté unique qui lui sert à la fois à persister, à faire, à lutter et à se projeter dans les choses. Et on devra logiquement supposer que l’homo sapiens, fabriquant ses premiers outils, se montrant prévoyant et attaché à durer, avait encore peu loisir de penser à la mort sans risquer sa vie et celle des siens, conjecturer qu’il s’occupait trop à les préserver pour souffrir de sa finitude, et convenir enfin, précisément, que l’oubli de soi lui était vital, dans la sauvagerie d’un environnement animal dont aucun calcul prévisionnel n’entrave la survie. Autrement dit, si l’homo sapiens doit recourir à la raison pratique, industrieuse, fabriquer des outils et les perfectionner, se projeter dans le temps, et ainsi pallier son animalité insuffisante pour assurer sa conservation par ses seules armes naturelles, il doit en même temps s’oublier, mettre entre parenthèses son humanité naissante, qui riverait chacun de ses gestes à la conscience de la mort et le condamnerait rapidement, s’il n’avait recours à son animalité, à son inconscience. Ce qui place non seulement la subsistance humaine sur le terrain d’une persistance physique et de son accroissement, mais également sur celui d’une spiritualité mortelle, d’une conscience de la mort et du danger vital qu’elle constitue pour sa propre vie en prise avec tous les dangers inhérents à l’ordre animal, à son désordre ordonné par l’instinct. En interrogeant cette fameuse fibre travailleuse, nous ne pouvons que nous frapper d’avoir si peu évolué, car cette incapacité à vivre sans s’oublier se retrouve avec force, pour revenir à notre feignantise, dans l’incapacité actuelle à persister dans le travail sans oublier ses aspirations (incapacité à dépasser son animalité insuffisante) et à vivre sans soulager sa conscience de l’horizon immuable et incertain de sa mort (incapacité à assumer sa part spirituelle, son côté à la fois divin et mortel) ; incapacité double dont le travail salarié se présente comme la dernière invention en date, avec une morale capable de transformer ce handicap en vertu.

Sans nous apprendre grand-chose sur la fainéantise ou la sagesse de notre charognard d’ancêtre, nos extrapolations préhistoriques, menées suivant le point de vue néo-darwiniste actuel, nous révèlent avec précision ce que nous y mettons de nous-mêmes. Cette conviction intime d’homme moral s’amendant par le travail de son animalité ratée, de sa divinité par intérim, affuble les séquences les plus fixes de l’humanité préhistorique d’une musique d’action grotesque, pompeuse et caractéristique de notre partition actuelle travail/fainéantise. On éprouve même quelque émotion à découvrir dans cette projection planétaire le germe de la distinction illusoire, si humaine et si méritoire pour un humain encore si peu humain, entre inertie et mouvement, qui ne sont pourtant, au pire, que les deux conditions d’un même oubli de soi, et au mieux les deux expressions d’une même pratique, où l’homme fait et se fait dans le même acte ou le même repos. [2] Et on reconnaît irrésistiblement le timbre de sa propre conscience dans cette voix off, collective, qui commente ainsi le Progrès à l’état sauvage, l’enclenchement insensible de cette lente et laborieuse réduction de la subsistance humaine en une simple persistance bestiale, par une étrange inversion ou perversion métaphysique, qui voudrait que la raison pratique, industrieuse, sensée distinguer l’homme de l’ordre animal, n’ait plus pour fonction essentielle que de l’y distinguer, de faire de l’homme une sorte de roi des animaux, selon les uns, ou de roi des cons, selon d’autres. De ce point de vue, d’ailleurs, partisans et adversaires actuels du libéralisme partagent bien souvent le même anthropomorphisme moral, les premiers concevant comme dignité humaine ce que les seconds considèrent comme indigne de l’homme. Et c’est dans les deux cas faire preuve d’une inconscience exemplaire que de réduire sa subsistance à la persistance d’un zoo, que ce soit pour s’en féliciter ou pour en dénoncer le manque de travail, et river son devenir à celui d’un écosystème social dont la principale ambition est de singer une Nature humanisée, ravagée par la suractivité imbécile, méthodique et homicide, de l’oubli de soi généralisé.

C’est même afficher un courage stupéfiant que d’affronter, à l’heure de sa mort, sa part spirituelle, ce besoin de communication qui nous dépasse et nous définit entièrement, nous rattache à l’ordre animal en même temps qu’il nous en distingue, et de prendre conscience, dans un dernier souffle, qu’on est sur le point de perdre cette vie qui commence à peine. Un courage qui inspire aussi bien l’admiration que le mépris. Mais sous couvert de morale libérale et égalitaire, de laïcisme généreux, d’universalisme moral des droits de l’homme, notre système sur-socialisé fructifie cette incapacité humaine à vivre en conscience d’une manière si exclusive qu’on ne peut vraiment s’étonner qu’on y choisisse comme modèle la bête de somme plutôt que le fou fainéant qui entend concilier aspirations et quotidien, placer son existence sous le signe de « la volonté qui s’oublie » chère à Schopenhauer, replacer son identité en abîme dans le jeu hasardeux de ses identifications provisoires, invoquer les vertus amorales et paresseuses, s’adonner à la pratique oisive du temps, comme d’un espace interminable et fini, à la jubilation de l’inaction, écouter la parole claire et distincte au travail dans cette joie coriace devant l’illusion morale et métaphysique, contre l’humeur collective, inapte au pâturage idéologique, à l’ennui bienheureux de la mastication respectable. Et dans l’encyclopédie immoraliste de ce fainéant-là, on peut lire à l’article fainéantise, rédigé sans l’ombre de la moindre arrière-pensée feignante : « Dans la fainéantise, il y a la volonté décidée de faire ; le fainéant a pris le parti et choisi le métier cruel de ne pas dépendre d’autrui pour vivre. »

Pour beaucoup d’inactifs, il est devenu proprement vital de faire de l’inaction[3] une école de subsistance, de désapprendre l’inertie, de trouver quelque sagesse dans la paresse effective, sinon naturelle, du moins amorale ou pré-morale, qui se manifeste dans l’inactivité, (mais aussi dans le salariat, pour qui ne s’est pas totalement perdu de vue), et de réapprendre à faire, de développer un éveil suffisant pour fixer sans haine l’horizon de sa propre mort, si brutalement dévoilé, et adhérer à cette fin interminable qu’on se représente comme la vie, d’y adhérer si généreusement qu’on désirerait qu’elle se recommence éternellement ou qu’elle s’achève sur le champ, mais remplie d’échanges et de commerce réels avec le réel. Une version fainéante de l’éternel retour, en quelque sorte, dont de plus en plus d’entre nous devons faire l’apprentissage, ou disparaître. Voilà notre actualité à la française. Certains prétendent déjà que notre salut ne tiendra qu’à cet art de la fainéantise, ainsi comprise, et essentiellement pratiquée par les exclus. Mon expérience personnelle de la marge me porterait plutôt à penser que peu d’exclus pratiquent cet art et que la plupart d’entre nous en éprouvons essentiellement l’inertie et nous laissons abuser, paradoxalement, par les valeurs du travail.[4] Et à supposer que le refus collectif du collectif ne soit pas une contradiction dans les termes, une pure fiction politique, il n’y aurait de toute façon rien à gagner, sous l’impulsion de la fainéantise de quelques uns, à remplacer le travail par l’inertie, à moins de rechercher le chaos définitif et la terreur du néant que le travail, comme mensonge collectif, a bel et bien commencé de réaliser. Mais nos idéologues pragmatiques du travail sont d’une bonne volonté flagrante qu’il serait dommageable d’ignorer, et il est des mots qu’il convient de ne pas laisser à la Morale si on tient à son existence. Le mot de fainéantise est de ceux-là, il s’agit de le mettre dans son vocabulaire et de s’en faire une éthique personnelle praticable et partageable, sans être pour autant partagée suivant le dogme actuel du chacun pour tous.

Je conviens pourtant, on l’aura compris, que l’éthique n’est rien et que son respect est tout, que cette harmonie avec soi-même est d’autant plus périlleuse et passionnante qu’on n’échappe pas toujours au turbin et jamais à cette nature double d’animal raté et de dieu par intérim dont les politiques actuels font leur beurre, en la réduisant à une partition morale ennuyeuse et dévolue à plein temps à l’oubli de soi, plus ou moins confortable et précaire. Il s’agit précisément de revendiquer cette double disposition et quelques soient les risques très réels, pour une santé mentale dressée pour l’oubli de soi, de sombrer dans l’inertie, au moins on n’aura pas renoncé à la prétention de vivre et de concilier les deux faces de son personnage inadaptable, à la fois sociable et anti-social.

On regrettera peut-être pour finir que cette défense desserve son propos au profit de l’adversaire car la fainéantise, conçue de cette manière, n’est pas de tout repos et constituerait plutôt une tâche harassante et inutile, du moins suffisamment pour expliquer qu’on n’ait pas le temps de travailler. Et quand on aura admis que l’adversaire en question n’est autre que nous-même, - soumis comme un seul insecte à une phéromone laborieuse, remède censé nous prémunir contre la cruauté de l’existence et contre nous-même -, on me rétorquera encore que je défends là avant tout un tempérament propice à la création et principalement motivé par le bon temps qu’il peut égoïstement en tirer. Tout ça est fort juste et il n’y a d’autre sens à fonder son « parti de la fainéantise » que le plaisir et l’incommensurable satisfaction de pouvoir s’en réclamer, soi seul !

Stéphane Prat


[1] Dans l’inactivité, on risque fort d’abandonner les quelques restes que le système alloue à ses survivants. Dans le salariat, il y aurait imbécillité à pousser la chansonnette lucide au point de se faire miroiter à soi-même la liberté d’une inutilité sociale où des réflexions individualistes seraient pour ainsi dire invalidées d’avance, comme causes du désastre éprouvé.
[2] Sur les mécanismes de l’illusion, tenant pour une distinction réelle une distinction formelle (une distinction pensée), et opérant au contraire une partition chimérique dans l’ordre du réel et de l’humain, on tirera profit des écrits que Clément Rosset leur a exclusivement consacrés, depuis le réel et son double jusqu’à aujourd’hui. Fidèle à notre principe fainéant, il conviendra de commencer par lire son Abrégé de philosophie (Le régime des passions, VI) Une interprétation du réel, de l’humain, à entendre également au sens musical, dont le présent essai fait lui-même entendre quelques échos fainéants.
[3] Activité et inactivité, en elles-même, satisfassent nullement à la nécessité de faire et de subsister dont le travail salarié se réclame à tort. Suivant cette nécessité, l’inaction est une activité comme une autre, de même que l’action peut s’avérer tout aussi inefficiente que l’inactivité la plus stricte. Sans nourrir de culte particulier pour l’inaction, sitôt qu’elle parvient, même partiellement, fugitivement, à satisfaire cette nécessité vitale, on doit bien la tenir pour la plus noble des activités, puisqu’elle y parvient, non sans peine, peut-être, non sans travail, souvent, mais du moins sans nourrir l’illusion d’une quelconque respectabilité, sans leurrer son auteur ni son monde.
[4] L’injonction morale de réduire sa propre subsistance à une persistance matérielle est d’autant plus forte qu’on ne parvient plus à l’assurer soi-même. Pourtant, cette inertie, dans l’inactivité, comme le mouvement, dans l’activité salariale, n’ont d’autre réalité que le crédit moral qu’on accorde aux valeurs laborieuses, au simulacre collectif du travail.

2 commentaires:

  1. il y a ça qui surnage:

    « Johnson : Si fait, Monsieur, parce que les autres sont occupés, de sorte que nous manquons de compagnie. Si au contraire nous étions tous oisifs, nous n’éprouverions nulle lassitude ; nous nous divertirions les uns les autres. »

    mais quel boulot qu'un article pareil!^^
    bientôt l'heure du divertissement?

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