tag:blogger.com,1999:blog-285987476813320266.post1843833849607804171..comments2024-01-02T06:58:59.196+01:00Comments on NON DE NON !: LOUIS DUMUR, COCO DE GENIE !NON NON NON !http://www.blogger.com/profile/12157318087646553138noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-285987476813320266.post-87035229895109387932010-09-26T14:41:04.560+02:002010-09-26T14:41:04.560+02:00Chez moi le lien marche, mais comme ça ce sera plu...Chez moi le lien marche, mais comme ça ce sera plus simple, en effet.<br /><br />La réédition du roman de Dumur nous apporte également l'occasion de saluer le travail de Jean-Jacques Lefrère et son souci de maintenir à l'honneur la littérature de la fin XIXe début XXe.<br /><br />Je signale notamment sa biographie de Jules Laforgue chez Fayard qui constitue pour le moment la somme de connaissance la plus précise sur ce doux poète.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/09689510081456024869noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-285987476813320266.post-61033070514367288262010-09-26T11:04:09.007+02:002010-09-26T11:04:09.007+02:00Le lien ne fonctionnant pas dans mon précédent pos...Le lien ne fonctionnant pas dans mon précédent post, je prends la liberté de faire un copié-collé de la chronique de ce livre par Philippe Didion :<br /><br />JEUDI.<br />Lecture. Un coco de génie (Louis Dumur, Mercure de France, 1902; rééd. Tristram avec une postface de Jean-Jacques Lefrère, 2010; 216 p., 19 €).<br />Voici enfin, après une longue attente meublée de lectures pas toujours enthousiasmantes, le roman de l'année. Et le fait que ce soit de l'année 1902 ne change rien à l'affaire. Un coco de génie est un vrai roman, inventif, passionnant, bien écrit, drôle et loin d'être superficiel. Il raconte l'étrange histoire de Frédéric Loiseau, un jeune Parisien amené à séjourner quelques semaines à Donzy, petite bourgade de la Nièvre. Sur ces terres sévit le poète local, Charles Loridaine, qui ne manque pas une occasion de réciter ses vers lors des soirées locales pour le plus grand plaisir de ses compatriotes qui le moquent allègrement. Amené à subir l'une de ces soirées, Frédéric Loiseau est pris de la même sensation de malaise que Vincent Degraël, personnage du Voyage d'hiver de Georges Perec à la lecture du livre d'un certain Hugo Vernier découvert dans un grenier, "une sensation de malaise qu'il lui fut impossible de définir précisément, mais qui ne fit que s'accentuer au fur et à mesure qu'il tournait les pages du volume d'une main de plus en plus tremblante : c'était comme si les phrases qu'il avait devant les yeux lui devenaient soudain familières, se mettaient irrésistiblement à lui rappeler quelque chose, comme si à la lecture de chacune venait s'imposer, ou plutôt se superposer, le souvenir à la fois précis et flou d'une phrase qui aurait été presque identique et qu'il aurait déjà lue ailleurs [...] esquissant une configuration confuse où l'on croyait retrouver pêle-mêle Germain Nouveau et Tristan Corbière, Villiers et Banville, Rimbaud et Verhaeren, Charles Cros et Léon Bloy." Chez Perec, Degraël s'aperçoit que Vernier a écrit du Hugo avant Hugo, du Verlaine avant Verlaine, du Mallarmé avant Mallarmé. Pour Frédéric Loiseau, la chose est un peu différente : les vers que Loridaine prétend avoir composés l'ont déjà été par les plus illustres poètes. Il est même l'auteur d'un Loridan, prince d'Islande qui recopie Hamlet et d'un roman de moeurs dont l'héroïne, Emma, est l'épouse d'un certain docteur Pécari... Alors, Charles Loridaine, plagiaire ? Pas si simple et on ne dévoilera pas ici les raisons qui le rendent certain d'avoir lui-même composé certaines des plus belles pages de la littérature. Toujours est-il que Louis Dumur - le Dumur qui apparaît dans presque toutes les pages du Journal littéraire de Léautaud en sa qualité de bras droit d'Alfred Vallette au Mercure de France - fait de cette histoire un roman impeccable, tout en mesure. Mesure dans la peinture de la vie de province dont la critique ne tourne jamais à la charge, mesure dans la peinture des personnages qui ne sombre jamais dans la caricature, mesure dans le style, précis comme on l'aimait à l'époque mais pas précieux. Avec, pour enrober le tout, un humour d'une finesse parfaite qui ajoute au plaisir de la lecture.<br />Curiosité. Dans sa postface, Jean-Jacques Lefrère affirme qu'Un coco de génie n'est "en rien un roman à clefs". Certes. Cependant, en découvrant le nom du poète, Charles Loridaine, j'ai immédiatement reconstitué celui de Lorédan Larchey, conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal et auteur très actif du vivant de Dumur, contacté par Baudelaire au moment où celui-ci rêvait d'entrer à l'Académie française. Maintenant, pour ce qui est de connaître les éventuels rapports entre Dumur et Larchey (absent du Journal de Léautaud) et ce qui dans ceux-ci aurait pu susciter l'envie du premier de faire figurer le second sous des traits plutôt ridicules dans un de ses livres, il faudra faire appel à plus calé que moi.Michèlenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-285987476813320266.post-67973796875105704462010-09-26T10:48:08.328+02:002010-09-26T10:48:08.328+02:00Ravie de lire cette chronique. J'ai beaucoup a...Ravie de lire cette chronique. J'ai beaucoup apprécié "Un coco de génie" de Louis Dumur, que j'ai lu après que j'en ai découvert cette autre chronique dans les "Notules dominicales de culture domestique n°450 - 13 juin 2010", de Philippe Didion, qu'on peut lire ici :<br /><br />http://pdidion.free.fr/notules_2010/notules_2010_juin.htmMichèlenoreply@blogger.com